Critique, Le majordome

Le jeune Cecil Gaines fuit, en 1926, le Sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste. Tout en devenant un homme, il acquiert les compétences inestimables qui lui permettent d’atteindre une fonction très convoitée : majordome de la Maison-Blanche. C’est là que Cecil devient, durant sept présidences, un témoin privilégié de son temps et des tractations. À la maison, sa femme, Gloria, élève leurs deux fils.  À travers le regard de Cecil Gaines, le film retrace l’évolution de la vie politique américaine et des relations entre communautés. De l’assassinat du président Kennedy et de Martin Luther King au mouvement des « Black Panthers »…

CRITIQUE

Encore un film dont on m’a longuement fait l’éloge. Je ne suis pas une fan de Biopic a vrai dire, mais ayant lu la liste des acteurs participants à ce long métrage, et connaissant quelque peu l’histoire du peuple afro américain. Il me devait pour ma propre culture générale de voir ce film.

Le film débute sur les chapeaux de pailles avec un assassinat poignant et touchant qui sera le fil conducteur du métrage. Cécil incarne son rôle à merveille, les acteurs secondaires sont également très bon. Il n y absolument rien à dire sur leur façon de jouer et la manière dont ils transmettent leurs émotions. On retrouve des personnalités telles que Mariah Carey, Alex Pettyfer ou encore le regretté Robin Williams.

L’histoire est bien ficelé, raconté d’une manière sombre et élégante… Certaines scènes sont digne d’un césar, en particulier celle dans le petit restaurant ou les blancs se rebelles,la scène du car est également assez choquante. Le tout étant de faire avancée le peuple noir vers un monde meilleur. Presque 100 ans d’histoires, de Kennedy à Obama… Bref un film à voir pour votre culture, mais aussi pour passer un réel bon moment.

MA NOTE: 18/20