Critique, Au bout du tunnel


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Joaquin est un ingénieur en informatique paraplégique qui se déplace en fauteuil roulant. Une nuit, travaillant dans son sous-sol où il répare des ordinateurs, il entend un bruit quasiment imperceptible. En écoutant à travers le mur, il entend un groupe de voleurs en train de construire un tunnel passant sous sa maison pour aller cambrioler une banque…

CRITIQUE

Vous ne le savez peut être pas, mais j’ai une énorme passion pour les films espagnols (Oléé). Après avoir lu la synopsis de Al final del tunel, je me devais de le voir étant assez friande de ce genre de film à la Panic Room.

Le film met en scène Joaquin, un homme paraplégique qui ne se déplace qu’en fauteuil roulant. Il accepte d’héberger une femme et sa fille mais passe le plus clair de son temps dans sa cave. La première quinzaine du film est assez ennuyante et il ne se passe pas grand chose, de plus les couleurs froides et ternes du métrage n’apporte qu’un côté sombre et il est clair que l’image n’apporte aucun visuel surprenant. Les acteurs sont tous assez crédibles, excepté peut être Berta (La jeune femme qu’il héberge), qui en fait sans doute trop pour un film de ce genre.

Cependant, le film prend une toute autre tournure lorsque Joaquin surprend une discussion à travers les murs de sa cave. Un gang de malfrat prépare un braquage dans la banque situé quelques mètres plus bas et Joaquin va tout faire pour contrer ces braqueurs. Le grand point positif du film est bien entendu l’histoire. Je la trouve totalement innovante et le fait d’y incorporer un jeune homme handicapé est un grand plus pour la réalisation. Le film étant à petit budget, il est clair que les effets spéciaux et les grandes scènes d’actions sont très peu présentes, mais c’est ce qui donne tout son charme à ce métrage et ceci lui apporte un côté réel au niveau de l’intrigue. L’autre grand point positif est le suspense, qui est présent les 3/4 du film et monte crescendo minute après minute. Les retournements de situations sont également très présents et même si l’on est peu surpris par la plupart d’entre eux, la manière dont cela est amené montre une grande maitrise dans la réalisation.

Le final reste prévisible même si certaines scènes sont étonnantes. Un film qui est malheureusement passé inaperçu selon moi et qui mérite son heure de gloire malgré quelques points faibles.

MA NOTE: 15,5/20

Critique Fast and Furious 8


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Une femme manipule Dom et le fait replonger dans les activités criminelles. Son équipe se met alors à sa poursuite afin de le sauver, et empêcher un chaos mondial.

CRITIQUE

Nous voila reparti dans un 8eme opus de cette franchise qui n’en fini plus. Paul Walker n’étant définitivement plus présent (Paix à son âme), le film va t’il partir en éclat ou au contraire, continuer sur sa bonne lancée depuis une dizaine d’année? Eh ben , c’est bel et bien la seconde partie qui est au programme.

On se retrouve donc avec notre casting habituel (Vin Diesel, Jason Statham, Dwayne Johnson, Michelle Rodriguez, Tyrese Gibson, Ludacris, Nathalie Emmanuel) et une petite nouvelle qui s’ajoute à ce beau monde, Charlize Theron (en grande méchante). C’est toujours un énorme plaisir pour moi de retrouver cette petite famille, en particulier Vin Diesel, qui nous offre ici un retournement de situation qu’on attendait pas du tout. Le duo Tyrese/Ludacris est d’un humour sans faille ( comme à leur habitude) et la grande Charlize Theron nous éblouit par sa manipulation et ses yeux de tueuses. Elle est méconnaissable.

Le film débute sur une course endiablée dans les rues de Cuba avec une performance de conduite de la part de notre cher Vin Diesel… on en attendait pas moins pour une scène d’ouverture. Le métrage prend ensuite une toute autre tournure et l’on part dans un chemin totalement différent de ce que l’on connait de cette saga, Toretto (Vin Diesel), tourne le dos à sa famille pour une raison inconnue et l’on s’interroge totalement sur son comportement. Ravie de voir que la saga prend enfin une autre tournure et que l’on assistera pas aux habituels combats entre la famille de Toretto et un clan opposé. Ici c’est cette même famille qui part en éclat et je suis contente de voir un côté sombre en Toretto. Laeti (Michelle Rodriguez) à une force de caractère impressionnante et ne se pose aucune question face à la loyauté de son homme (que c’est beau l’amour).

Les scènes d’actions restent toujours aussi dantesques (mention particulière pour l’échappée de la prison ainsi que le sauvetage dans l’avion), mais il faut les prendre au second degrés, au risque d’être déçu par toutes ces exagérations. De plus, les scènes de courses qui manquaient aux épisodes précédents sont ici bien présentes et c’est un plaisir coupable de voir tout ces splendides bolides se foutre sur la gueule.

MA NOTE: 15,5/20