Critique Soprano (livre), Mélancolique anonyme


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Issu des quartiers nord de Marseille, Soprano a connu le succès au début des années 2000 au sein des Psy 4 de la rime, puis la consécration avec ses albums solo. Des premiers free-styles aux collaborations avec le légendaire Akhenaton, de sa découverte de l’Amérique, berceau du hip-hop, aux concerts en Afrique, terre de ses ancêtres, le rappeur nous livre ici le récit de ses années de jeunesse. Biographie Soprano est un rappeur français né à Marseille en 1979. Son quatrième album solo, Cosmopolitanie, est sorti à l’automne 2014. Mélancolique anonyme est son premier récit.

CRITIQUE

Pour ceux qui ne le savent pas encore, je suis une grande fan de Soprano depuis ma plus tendre enfance. Je n’aurai donc pas un avis réellement objectif à travers cette critique, mais je vais tout de même faire de mon mieux pour une analyse juste.

Cette autobiographie retrace donc l’histoire de Said M Roumbaba, alias Soprano dans le monde de la chanson. On y retrouve plusieurs chapitres retraçant son enfance et allant jusqu’à nos jours. Il est vrai que pour les personnes n’accordant pas une importance au chanteur, cette ouvrage ne vous apportera rien de plus mais pour les fans de la première comme moi, ce livre est une pépite de petits secrets en tout genre. Allant de sa jeunesse dans les quartiers marseillais aux concerts au fin fond de l’Afrique, on en apprend énormément sur le Comorien. J’ai été assez surprise de la manière dont est écrit le bouquin. Une écriture fluide mais assez poétique avec un soupçon d’humour et énormément d’amour et de reconnaissance envers les personnes qui l’entoure. Une belle preuve de sagesse n’est ce pas?

Quoi qu’il en soit, j’ai passé un agréable moment à le lire et je conseil toutes personnes ayant un apriori sur le rap ou sur les « quartiers » de dévorer ce livre. Une très belle expérience pour sa première autobiographie.

MA NOTE: 18/20

Critique, Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, Tome 6


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Au cours de cet épisode, aussi vertigineux que sombre, Violette, Klaus et Prunille Baudelaire vont affronter tour à tour un escalier obscur, un souterrain obscur, un cagibi obscur, deux cages obscures, trois initiales obscures, quatre ou cinq trompe-l’œil et impostures, sans parler d’un repas tout au saumon, ni de divers autres poissons, vrais ou faux. J’ai fait serment, pour ma part, de relater ces durs moments, afin que le public n’ignore rien des épreuves endurées par ces trois enfants, mais libre à toi, cher lecteur, d’opter pour quelque chose de moins noir.

CRITIQUE

Pour ma part, ce 6eme opus est sans doute parmi les moins bons que j’ai eu l’occasion de lire de cette saga des orphelins Baudelaire. Je trouve l’histoire beaucoup moins intéressante que ses prédécesseurs et l’absurdité des événements est grotesque.

Beaucoup de chose paraissent complètement impossible à réaliser et le fameux Comte Olaf est de plus en plus délirant. La scène qui m’a réellement parut la plus irréaliste est sans doute celle ou Prunille (le bébé), croque dans la cage de l’ascenseur pour remonter au dernier étage. La scène avec les Beauxdraps est pas mal dans le genre aussi. C’est vrai que d’enfermer des enfants dans une statut géante et que ces derniers ne crient pas, c’est complètement absurde n’est ce pas?

De plus les nouveaux « parents adoptifs » sont chiants et ne présente aucun divertissement. Le seul qui pourrait prétendre à être intéressant est le portier, mais malheureusement, il est très  peu présent. Bref, un 6ème opus assez décevant avec une fin prévisible…

MA NOTE: 09/20