Critique Mother!


Mother

La relation d’un couple est mise en péril quand l’arrivée d’invités inattendus vient perturber leur quotidien.

CRITIQUE + ANALYSE

Je fais cette critique et cette analye à chaud après ma séance de cinéma. Il y aura de nombreux spoilers et j’invite celles et ceux qui n’ont pas vu le film à cliquer sur la petite croix rouge et à revenir une fois le visionnage effectué…

On suit donc « Mother » et « Him », un couple vivant dans une maison isolée en pleine clairière. Elle passe ses journées a retaper la maison tandis que lui ne pense qu’à écrire son futur texte. Leur quotidien va être bouleverser lorsque « la femme » et « l’homme » s’invite chez eux et commence à ne plus rien respecter.

Je tiens d’abord à dire que Jennifer Lawrence a clairement été une révélation pour moi dans ce film. Elle possède un jeu d’acteur qu’elle n’a à envier à personne.  Elle m’a littéralement retourné l’estomac à plusieurs reprise. Elle porte le film a elle seule et les personnages qui gravitent autour d’elle sont bien loin derrière (même si ils n’en reste pas moins excellents).

Ce que MOI j’ai compris? Pour ma part, il s’agit d’un mélange assez compliqué entre la création et la destruction de l’humanité mêlé à des faits religieux. « Mother » qui est en réalité la métaphore de « Mère nature » vit pour faire plaisir aux autres et pense très peu à elle, voir jamais. Elle se donne corps et âme à son mari qui lui ne recherche que gloire et succès. Elle possède une âme pure et déteste le pêché. En effet, la cave ou se trouve le lave linge serait en fait les enfers, le final le confirme avec le feu et la scène de petite culotte rappelle sa pureté. On voit qu’elle n’est pas à l’aise dans cet endroit. On la voit à plusieurs reprise peindre la maison ou fabriquer de nouvelles créations… comme la nature qui construit jour après jour de nouvelle chose. « Lui » ou « Him » serait donc Dieu. Il vit pour l’adulation et l’idolâtrie de l’humanité. Le texte que le monde adule tellement et qu’il a écrit est tout simplement la Bible… « L’homme et la femme » serait donc Eve et Adam. On le voit lorsque le vieillard vomit qu’il à une côte droite en moins. Sa femme est un peu aguicheuse et pousse son mari dans ses retranchements les plus enfouis. La scène ou ils cassent le cristal est assez forte, le cristal est en fait le fruit défendu, lorsque celui-ci se brise, on voit le cœur de la maison qui s’assombrit à chaque fois qu’on l’apperçoit. Cette pièce ou est posé le cristal serait alors le jardin d’Eden. Leurs 2 fils se détestent clairement, comme Cain et Abel (Fils d’Adams & Eve). Le 1er tue le second par jalousie et devient le premier meurtrier de l’humanité. Dans le film, le 1er est jaloux de l’héritage qui sera laissé.

Venant en à la 2ème partie du film. L’arrivée d’un nombre incalculable de personne dans la maison serait en fait la métaphore de l’Homme (avec un grand H) qui détruit constamment la terre (ici volontairement exagéré). Il provoque (scène du lavabo), pervertit (scène de l’homme qui fait des allusions a Mother) et entre constamment en guerre. Quand Jennifer Lawrence est en colère (soit mère nature) la maison grogne (la terre) et cela s’amplifie au fil des minutes. De plus, son mari ne fait rien pour arranger la situation et elle se retournera contre lui dans les scènes finales. Le bébé qu’elle finit par mettre au monde de manière chaotique représente selon moi 2 choses. On a d’un côté le Christ (Jésus) qui sera tué par l’homme et qui sera finalement mangé par l’humanité. On pensera directement à cette phrase « Ceci est mon corps, qui est donné pour vous« . La 2eme explication serait qu’elle donne à l’humanité une nouvelle création mais que comme à son habitude, l’humain ne fait pas attention et cela finit par tuer le bébé. Dans les 2 cas l’humain est montré comme un être abominable.

Mother est donc très en colère et finit par exploser (La scène de l’incendie… spectaculaire), ce qui signifie que la nature reprendra ses droits, peu importe le déroulement de l’humanité et qu’un nouveau cycle recommencera (La nouvelle Mother dans les dernières secondes). On constate  également que « Lui » n’a aucune blessure ni brulure… Dieu ne meurt pas!

Quoi qu’il en soit, même si j’ai eu un peu de mal a tout comprendre, le film est une très bonne expérience qui m’a retourné l’estomac plusieurs fois et qui est à voir pour l’expérience qu’il procure.

MA NOTE: 18/20

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